Père avec Jésus, je viens te prier

Père, notre Père, avec toutes mes sœurs et tous mes frères en humanité, avec toi ma sœur, avec toi mon frère, nous nous croisons mais sans nous rencontrer vraiment, ensemble, disons: notre Père !

Qui es aux cieux, ton ciel est pour chacun son propre cœur, toi qui es chez toi en chacun de tes enfants, toi qui vis au plus intime de chacun d’entre nous, donne-moi d’ouvrir bien grande la porte dès que tu frappes.

Que ton nom soit sanctifié, que tu sois connu et reconnu par chaque personne humaine. Père, tu es saint, et par Jésus, tu me demandes d’être saint comme toi. Seigneur, sanctifie-moi! 

Que ton règne vienne, ton règne est déjà venu, cependant il doit encore venir, grandir en moi, advenir dans le monde entier. Il est venu : le grain est déjà semé; il doit venir: le grain doit grandir, mûrir et s’épanouir !

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Oui, Père, dis-moi ce que tu souhaites et fais grandir en moi ce désir de t’écouter et de te suivre. Alors, ta volonté sera faite aussi sur terre !

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour : depuis toujours, Seigneur, tu as donné à tes enfants ce dont ils ont besoin. Ce pain dont j’ai besoin est le pain du ciel, le pain qui me nourrit de toi, le pain qui me fait grandir joyeusement dans l’amour de toi et du prochain. Ce pain, c’est ton amour, c’est TOI.

Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Seigneur, tu es DON, tu es PARDON. Ta miséricorde m’a remis debout avant même que je te la demande. Mais le plus difficile est le pardon que je dois donner si j’ai blessé mon frère. Et là, tu es exigeant, car même si c’est mon frère qui m’a blessé, tu me demandes d’aller vers lui avant de te présenter mon offrande. Aide-moi, Seigneur, à vivre aussi cet amour. Seul, je ne peux, avec toi, cela devient possible.

Et ne nous soumets pas à la tentation : oh non, ce n’est pas toi, Père qui ferait cela ; mais autour de moi et peut-être encore davantage en moi, tant de choses, si je n’y prends garde, peuvent m’éloigner de toi, peuvent me distraire de ta volonté en ce moment présent. Aussi, Père, garde-moi attentive à ta présence en moi et donne-moi assez de fidélité pour répondre à ton moindre désir. C’est ma prière.

Mais délivre-nous du mal : le mal pourrait s’écrire avec une majuscule, le Mal, ou si l’on veut le diable, le démon, ou plus simplement tout ce qui peut m’entraîne vers le bas, plutôt que ce qui peut m’élève vers toi, Seigneur. Oui, Père, garde-moi pour toi seul.

Amen : voilà ma prière, Seigneur, elle te plaît certainement, c’est Jésus qui nous l’a enseignée. A moi, maintenant, non seulement de la dire, mais surtout de la VIVRE. Et cela devient possible avec ta grâce.  

NOTRE PÈRE, NOTRE PÈRE, NOTRE PÈRE QUI ES AUX CIEUX !
NOTRE PÈRE, NOTRE PÈRE, NOTRE PÈRE , ÉCOUTE-NOUS !

Ghislaine