Sur le sacrement des malades

Heureuse initiative de l’Eglise lorsqu’elle a remplacé le terme : « sacrement des mourants » ou encore « extrême onction » par le terme : « sacrement des malades. » Et mieux encore quand elle a précisé que ce sacrement était donné d’abord pour soulager la personne souffrante et pourquoi pas lui apporter la guérison? Saint Jacques ne dit-il pas dans une lettre : imposez-lui les mains et le malade s’en trouve bien ? Comme tout sacrement, celui-ci également est une grâce du Père accordée à son enfant pour son plus grand bien.

Jeune, je n’aurais en aucun cas accepté une intervention chirurgicale, si bénigne soit-elle ! Oui, et pourtant ce n’est pas moi qui pouvais en décider. Quand le cas s’est présenté, et ce n’était pas « bénin », je n’avais plus aucun droit : le médecin et lui seul décidait ! Mais un prêtre m’a parlé de ce sacrement, d’une façon très positive et encourageante. J’ai reçu le sacrement dans de bonnes conditions, du moins je le pense. J’ai dû rester tout un week-end à l’hôpital pour la préparation et à aucun moment, je ne me suis sentie ni stressée, ni angoissée. Il est vrai que j’étais bien entourée, notamment le dimanche en fin d’après-midi. Des jeunes de Foi et Lumière, des jeunes ayant un handicap mental et qui bien sûr étaient accompagnés, sont venus me dire bonjour, aussi simplement que lors des rencontres du dimanche après-midi. Et j’ai encore ce jour envie de chanter : « Merveilles, merveilles, que fit pour moi le Seigneur. »

Je ne peux vous certifier d’où me venait subitement cette sérénité. Mais une certitude en moi a pris le jour : à d’autres reprises, j’ai reçu ce sacrement, et j’ai assisté des personnes malades et parfois âgées qui demandaient ce sacrement ou à qui on le proposait : toujours, même dans des situations délicates, tout se vivait pour chacun dans une grande paix, voire parfois une joie non feinte.

Ghislaine