Ce dimanche, c'est la Toussaint, fête de tous les saints !

Tous nous sommes appelés à la sainteté !
Ouvrons-nous à la grâce du Seigneur.
Un appel aussi grand, aussi divin
Seigneur, c’est à nous que tu l’adresses !
Saurons-nous en être dignes ?
Aurons-nous assez de fidélité ?
Inconstants, nous le sommes si souvent,
Ne regarde pas notre faiblesse,
Tourne notre cœur vers toi, ô notre Père.

Fais de nous des enfants soumis,
Et désireux de faire ta volonté.
Touche nos cœurs, donne-nous ta force
Et montre-nous ton chemin !

Depuis l’aube des temps, tu nous aimes,
Et tu nous appelles au bonheur éternel.

Toi, Seigneur, le Très-Haut, le Très Saint,
On te nomme aussi le Saint des Saints,
Unique es-Tu avec le Christ et l’Esprit Saint,
Sanctifie-nous et revêts-nous de ta Sainteté !

Les saints que nous fêtons en ce 1er novembre
Et les défunts pour qui nous prierons le lendemain,
Sont aussi des parents, des proches que nous avons aimés.

S’ils ne sont pas encore canonisés,
Allons déjà vers eux avec confiance.
Ils sont pour nous médiateurs,
Ne les oublions pas !
Toujours avec eux et pour eux, nous prierons
Soyons unis dans le Seigneur !

Seigneur, tu m’appelles, tu nous appelles toutes et tous à la sainteté. Une question surgit soudain : Seigneur, as-tu bien réfléchi ? Pour moi, pour nous, est-ce possible ? J’ai déjà tant de difficulté à t’accueillir, à te laisser agir à travers moi. Et tu me demandes d’être saint ! Oui, et quelle sainteté? Quand je relis les paroles de Jésus : « Soyez saints comme votre Père est saint ! » Là, je ne comprends plus. Bien sûr, je ne me connais pas comme toi tu me connais. Alors cela devient encore plus incompréhensible. Désirer et tout faire pour « accéder » à « ta » sainteté. Ce n’est pas pour moi. Mais voilà, c’est toujours la même attitude de ma part : je pense y arriver par moi-même, je le voudrais tant : mon moi qui désire tout faire ! Mais ce raisonnement est le mien, il est purement humain. Ton désir est tout autre. Ou mieux, tu me demandes de me laisser faire par toi, de m’effacer pour te laisser agir en moi et par moi, ne plus mettre d’obstacles souvent égoïstes à ton action à travers moi : regarder avec ton regard d’amour, penser avec tes pensées vivifiantes, accueillir avec tes gestes d’encouragement, servir avec ta générosité, ou tout simplement : te laisser vivre en moi et par moi. Béni sois-tu, Seigneur, de m’appeler à cette sainteté et de m’aider à l’atteindre, quand tu le voudras, comme tu le voudras, je m’en remets à toi, tu m’aimes, Seigneur, moi aussi je t’aime et comme Pierre, je te dis : « Seigneur, tu sais bien que je t’aime. »

Ghislaine